Aristot

Par devant la chaine de montagne du Cadí, avec le fleuve Segre au fond de la vallée, se dressent les premiers versants des Pyrénées axiales, tout près d’Andorre. Plusieurs villages sont disséminés sur ces pentes, témoins du temps où les comtes d’Urgell et de la Cerdanya étaient maitres de la zone et préparaient la naissance de la future Catalogne. Aristot est un de ces villages. Il est documenté dès 839. On y construisit un château dont il reste encore des ruines. Le village fut surtout prospère aux XIIe et XIIIe siècles, accroché à mi-versant d’une colline à 1.250 m d’altitude. Comme tant d’autres petits villages de montagne, il survécut avec difficultés, intégré dans la municipalité du Pont de Bar, dont font également partie Toloriu ou Castellnou de Carcolze.
Tout au plus deux cents personnes groupées en huit petits hameaux tel que Aristot. La montagne, si protectrice au temps des luttes médiévales, n’est guère propice à l’urbanisation moderne.